En exclusivité du Fonds de Dotation Per Fumum : Le projet Héritage(s)
Telle une « capsule temporelle », destinée aux générations futures pour nourrir la connaissance de l’histoire de la parfumerie, Héritage(s) a pour but de constituer une mémoire immatérielle, humaine et vivante de ceux qui ont créé les parfums ou qui ont concouru à leur existence, voire à leur évolution.
David Richard, auteur et réalisateur des entretiens filmés des personnalités entourant la Grande histoire de la Parfumerie, nous raconte Héritage(s).
« L’idée du projet Héritage(s) est née d’une conversation avec Francis Kurkdjian lors de laquelle, nous réalisions que quelques personnalités du monde de la Parfumerie venaient de disparaître, comme Joséphine Catapano ou Maurice Maurin, et que personne n’avait recueilli leur parole avant qu’ils disparaissent. C’est ainsi que nous sommes tous les deux arrivés au constat qu’il y avait un manque et que ce serait vraiment merveilleux d’essayer de tenter de recueillir la parole de tous ceux encore vivants, afin qu’ils nous racontent leur vie au service du Parfum !
Il y a toujours des difficultés lorsque l’on réalise un tel projet parce que ce n’est pas une courte interview : je leur demande de parler d’eux, de leur métier et de faire une rétrospective dans le temps pendant aussi longtemps qu’ils le peuvent, l’acceptent et le souhaitent.
La plupart n’avaient jamais donné d’interview ; mais tous ont été rassurés par l’objectif historique et scientifique du projet.
En 2012, il monte l'événement majeur "Le Ministère est au Parfum".
Après le ministère, avec Frédéric Mitterrand, il réalise le film "Christian Dior, la France" puis écrit et réalise "La fabuleuse histoire de l'Eau de Cologne" où il rencontre Francis Kurkdjian. Ensemble, ils façonnent, en 2016, le projet "Heritage(s)" qui aujourd'hui a rejoint le fonds de dotation "Per Fumum".
David Richard
Je suis conscient de l’originalité du projet, que je trouve vraiment passionnant. Le faire avec Francis, c’est fantastique, j’ai de la chance et j’en suis persuadé !
Ce qui m’amuse, ce pourquoi on fait ça avec Francis et ce pourquoi nos parfumeurs sont ravis de participer et de nous répondre, c’est parce que l’on “démythifie” au bon sens du terme. On dit les choses telles qu’elles étaient et telles qu’elles sont. »