Nouvelle année, nouveau départ : regardons ensemble l’avenir avec espoir et optimisme
Cette nouvelle année s’ouvre avec le lancement de notre campagne de recueil des demandes de soutien pour le Millésime 2024. Du 1er Janvier au 31 mars, nous sommes à l’écoute de vos projets. Pour nous en faire part, rendez-vous sur l’onglet éphémère “Demande de soutien” de notre site internet ici.
L’occasion de vous rappeler que les missions du Fonds sont orientées sur : la préservation du patrimoine culturel français, le soutien à la création artistique contemporaine, à l’action éducative et sociale et à la recherche ; et ce en lien avec le parfum, l’odorat et l’olfaction.
Pour ce début d’année, nous avons interviewé Tristan Hinschberger, étudiant à l’École du Louvre qui réalise une thèse sur le sujet de la parfumerie et les arts décoratifs au début du XXe. En voici un extrait:
FdD Per Fumum : Pourquoi choisir deux expositions universelles (celles de 1889 et 1900) et une exposition internationale des arts décoratifs (celle de 1925) comme exemples ou sources de travail ?
Tristan Hinchberger : “Pour moi, c’est dans les expositions universelles que la parfumerie française se regroupe et s’institutionnalise. C’est un moment où elle se montre à la face du monde, où elle montre ses avancées esthétiques, scientifiques et chimiques.
Elle essaie de concurrencer d’autres nations dans un contexte politique et social particulièrement intense et orageux entre la fin du 19e et le milieu du 20e siècle. Aussi, je pense que ces 3 expositions-là sont particulièrement importantes car elles montrent l’évolution du goût en matière d’art décoratif en l’espace d’un peu moins de 35 ans.
En effet, on retrouve cette évolution du goût sur les études, sur les flacons, sur les stands de maisons qui sont présentes sur l’exposition de 1889. L’exposition de 1900, quant à elle, est marquée par la naissance de Jicky. C’est la première fois qu’on voit un stand de parfumerie dont le design est fait par un artiste qui n’est pas lié à la parfumerie. C’est Hector Guimard pour le stand Roger & Gallet. 1925, comme je l’ai dit précédemment, c’est selon moi l’apogée d’une recherche esthétique autour du parfum de ce pavillon de la parfumerie. Il sera l’un des plus visités de l’exposition et l’un des plus réussis. Donc ces 3 dates me semblent particulièrement importantes pour comprendre l’évolution du goût et l’évolution du parfum en tant qu’art décoratif.”
Retrouvez l’intégral de cet entretien exclusif sur le site www.fondsperfumum.org – page actualité.
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